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Les hublots du fuselage: l'entourage en cuivre est collé à la néoprène sur le rhodoïd. Une structure est dessinée en cerne relief cuivre.


Les hublots sont fixés provisoirement à leurs emplacements

Découpe à l'acide, dans du laiton de 0.3mm, des 2 Dragons à Vis ornant l'avant de la machine.

 

Des essais peu concluants d'accroche dans des cumulus m'ont conduit à refaire la Vis à Nuage. La nouvelle est un peu plus courte, mais surtout plus grosse en diamètre. Elle devrait mieux s'accrocher dans la structure du nuage. J'en profite pour détailler sa construction.

Je rappelle que cette Vis à Nuage est protégée par un brevet, mais pour une copie à titre privé, vous pouvez télécharger le plan en pdf

Les rondelles de cuivre sont découpées à l'acide, mais une découpe à la cisaille est faisable. La rondelle de base fait 80mm.

Les rondelles sont brasées à l'argent une par une en commençant par la base. Le bord est chanfreiné à la lime. On tord les rondelles de façon à ce qu'elles s'ajustent parfaitement chanfrein contre chanfrein, elles sont tenues par un serre-joint, puis brasage à l'argent. On monte la rondelle suivante, brasure... jusqu'à la plus petite.

Le cuivre est recuit partout pour être bien maléable afin de le former à la main autour d'une corde à piano de 5mm. La vis est nettoyée dans un bain d'acide, puis brasée à l'étain sur son axe. L'axe est un tube laiton 5x4, réduit à la base par un tube 4x3 + une bague de serrage qui se bloque sur l'axe du moteur de 3mm.  Nettoyage au papier de verre fin, puis Miror.

 

Les hublots vitraux: le rhodoïd est dépoli à l'acétone pour donner une meilleure accroche aux produits. Le motif est posé sur un plateau tournant, le hublot est fixé par dessus. Par transparence, on repasse le tracé avec du cerne relief gris métallisé. Le travail se fait à la lampe loupe, le tracé doit être le plus fin possible. On dépose le produit en tirant, pour que l'embout du tube ne touche pas la pâte. Une petite spatule est faite avec une corde à piano de 2mm et permet de nettoyer et égaliser si besoin les éventuelles bavures du cerne relief tant qu'il est frais.


Il reste à remplir chaque "case" avec les peintures à vitraux.


12 Juin 1874 -
Les hublots vitraux sont terminés


16 Juin 1874 -
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La Vis à Nuage montée, structure terminée. Tel qu'il est sur la photo, la masse est de 5kg, ça laisse encore 2 kg de marge pour le terminer. En arrière plan une partie du viaduc de Millau. 140 ans séparent la construction de cette Flying Machine dont le profil a été étudiée par G.Eiffel et ce viaduc construit par Eiffage.

 

Le dôme à vapeur est façonné dans du cuivre de 0.5mm, à l'aide des quelques outils ci-dessous.


20 Juin 1874  -
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Le dôme à vapeur se transforme également en alambic pour servir l'absinthe aux voyageurs.

 

Mes servos à vapeur pour les ailerons tardant à arriver, je continue sur des petits détails. Cette fois je m'attaque à un phonographe à cylindre type Edison. Le pavillon est fait avec 8 pétales en cuivre brasés à l'étain. La caisse est plaquée en noyer.

Le phonographe prend place à bord de la Vis à Nuage pour le plus grand plaisir des passagers.


Les servomécanismes à vapeur des ailerons sont installés.


 24 Juin 1874


 01 Juillet 1874 - La grande Maïre, entre Portiragnes et Sérignan.


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05 Juillet 1874

Autres parties en cuivre, le hublot au dessus de la machinerie du servo à vapeur et l'entourage de sortie de chaine avec le volant tendeur.

 

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