13 Novembre 2002, direction la pente, le Pic du Vissou, temps nuageux, vent d'Est, personne sur le site, je ne peux plus attendre, je lache le Bergfalke dans son élément, il part droit, prend quelques mètres, premier virage, le planeur s'enfonce, perd de l'altitude, les conditions sont trés limites, je n'aurais jamais dû le lancer avec du vent d'Est, impossible de monter, le planeur perd de l'altitude, descente au trou 200 m plus bas, au bout de 10 minutes j'atterris, le trou est parsemé de rochers, ravins, arbres, ronces... je réussis à poser proprement sur une zone vierge, quelle chance! Je récupère le planeur, constat des dégats: les ailes ont pivotées vers l'arrière, pliant la clé et arrachant légèrement la fixation au fuselage, bords de fuites froissés à l'emplanture, quelques éraflures aux bords d'attaques. Tout sera réparé le soir même en 2 heures.

Modifications:
-La clé en tube de fer de 14mm qui a plié, a été remplacée par une barre de titanium de 14 mm
-La fixation des ailes au fuselage par goupille, est remplacée par un simple élastique entre 2 crochets

Dimanche 17 Novembre 2002, une météo printannière avec une petite brise de sud, direction Argelès sur mer (66), ce sera Jean Poulou qui me remorquera avec son Big Bison tout fibre, contruction perso: 3,20 m d'envergure, moteur 3W 120cc, un remorqueur et un pilote exceptionnel capable de tirer aussi bien un lancé-main qu'un monstre de 50 Kg.

C'est donc en toute confiance que j'accroche Le Bergfalke. Jean met les gaz, le planeur roule une dizaine de mètres et s'élève tout doucement, on croirait un vrai! La mise en altitude n'est qu'une formalité, largage à 200 m.

Je découvre le comportement du Bergfalke, un vol lent et réaliste, un peu trop de débattements que je réduis, je n'ai pas touché aux trims: le planeur vole comme sur un rail. Test du piqué pour le centrage, le planeur remonte doucement de lui même, j'enlèverais éventuellement quelques grammes de plomb. Je suis trés agréablement surpris par le faible taux de chute, qui me permet de voler un quart d'heure dans des conditions neutres, sans vent ni thermique.

A 30 m, je sors les AF pour les tester, Oups! le planeur se cabre d'un coup et décroche. Je pique pour reprendre de la vitesse, et amorce mon circuit pour l'atterrissage, le Bergfalke allonge terriblement, je donne des petits coups d'AF pour le freiner, arrondi final, le planeur roule enfin, il aura effacé les 200m de la piste. Il va falloir faire un sérieux mixage AF > profondeur: 25% à piquer, ce ne sera pas assez, j'en suis arriver à la valeur de 60% .
D'autres vols ont été réalisés au club de Nissan, remorqué par Marc, avec une tramontane soutenue et glaciale, le planeur reste trés agréable malgré ces conditions, les AF sont trés efficaces, mais particulier à utiliser, il va falloir un certain temps d'adaptation. Les mises en virage et spirales ne sont possibles qu'en croisant trés fortement les manches, certainement comparable au vol du grandeur?

La maquette en vol.

Bergfalke pour Flight Simulator

Bergfalke pour simulateur FMS