Sérignan plage (Hérault)

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Caractéristiques:

éch: 1/98
long. 110 cm
larg. 16 cm
haut. 70 cm
Kit de chez Mantua
Construction tout bois par couples et double bordé en noyer.

 

 

La réalisation de cette maquette a été répartie sur une année (1985). La coque représente un gros travail, chaque latte de noyer (5 mm x 0.6 mm), qui recouvre le premier bordage de la coque, est ajustée avec beaucoup de soin, puis collée à la néoprène. Une demi-heure est nécessaire pour chacune. Quelque soit la maquette, je mets un point d'honneur à ne jamais utiliser d'enduit ou de mastic, les ajustages doivent donc être parfaits. Pour cela mes outils favoris sont: le rabot à lame de rasoir, le cutter et la cale à poncer. J'ai passé aussi beaucoup de temps sur le façonnage des mâts et des vergues. Le plus impressionnant, mais pas le plus difficile, est la pose de tous les cordages, opération facilitée par l'emploi de colle cyanoacrylate. Les innombrables ferrures, pointes, poulies, caps de moutons font tout le charme de cette maquette. Aucun vernis n'a été passé sur le Victory, sa jolie teinte s'accentue au fil des années.

Une vraie toile d'araignée

 

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Photos numériques

Historique

Célèbre bâtiment de guerre de la marine anglaise construit en 1765, sur lequel l'amiral Nelson fut mortellement bléssé à la bataille de Trafalgar en 1805. Armé de 104 canons, le Victory avait une puissance de feu exceptionnelle. Ce navire est une véritable forteresse flottante, un labyrinthe de ponts, d'échelles, de sabords, de canons, de magasins à vivres et à munitions, de postes pour l'équipage et de cabines pour les officiers. Sous les dorures et les volutes du rutilant château arrière, se cachent les carrés obscurs et bas de plafond où les officiers de la Marine de Sa Gracieuse Majesté acquirent, par force, le privilège de rester assis pour porter un toast au roi.
Nelson, le Victory et la victoire de Trafalgar, permirent à la Grande-Bretagne de dominer les océans pendant un siècle.
Orgueil de la marine anglaise, le Victory est encore visible dans l'arsenal de Portsmouth.

 

 

Caractéristiques:

éch: 1/43
long. 75 cm
larg. 33 cm
haut. 72 cm
Construction tout bois par couples et double bordé en noyer.

J'ai construit cette maquette en 1998, à partir du kit de chez Mantua. J'ai apprécié la qualité des accastillages fournis (canons), ainsi que les innombrables pièces en laiton à découper, percer et pointer (travail minutieux). Je n'ai appliqué aucun vernis, la patine se fait au fil des ans.
Un soin particulier a été apporté à la voilure. Toutes les coutures des laizes, bandes de ris et des ralingues ont été faites à la main sans oublier les garcettes qui finissent la voile.

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photos numériques

Historique

Célèbre canonnière de la marine néerlandaise telle que celles qui prirent part au bombardement d'Anvers contre les insurgés belges en 1831. Le capitaine Jej Van Speyck préféra faire sombrer son navire plutôt que de se rendre afin de sauver l'honneur du drapeau. Les mêmes bateaux furent mis en service en 1833 par la Marine Royale Belge pour la surveillance de l'Escault. Ces voiliers hollandais des eaux intérieures possédaient tous des caractéristiques communes: une coque ronde, des fonds plats, un faible tirant d'eau et des dérives latérales de grande dimension.

 

 

Caractéristiques:

éch: 1/50
long. 65 cm
haut. 57 cm

Cette maquette tout en bois, issue du kit de chez Artesania Latina, a été construite en 1998 par ma fille Sophie (12 ans). C'est un bon modèle d'initiation, avec une coque pas trop galbée, relativement simple à réaliser (sur couples et listeaux). Le gréement ne présente pas non plus de difficultés particulières.

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Historique

Née au début du XIXe siècle dans le golfe de Gascogne (ou golfe de Biscaye), la biscayenne des pêcheurs basques essaime peu à peu le long de la côte atlantique. Au milieu du XIXe siècle, elle devient bisquine et donne naissance, en Bretagne et en Normandie, à une progéniture variée. Mais c'est dans la baie du Mont-Saint-Michel, entre 1890 et 1930, que les constructeurs lui donnent ses lettres de noblesse.
Constructeurs et marins n'ont qu'un mot d'ordre: aller plus vite. Parce que les périodes de pêche sont réglementées et que, lorsque 400 bisquines sont au mouillage devant Cancale, prêtes à partir dès le coup de canon des gardes-pêche, il vaut mieux être le premier à arriver sur les meilleurs sites, puis rentrer au port. Parce que, utilisées au chalut, à la ligne ou à la drague, les bisquines doivent déployer une puissance de remorqueur pour pêcher l'huitre, les bateaux labourent les fonds à l'aide de quatre "fers", lourdes cages métalliques précédées d'une lame de faux. Parce que, enfin, les régates locales sont devenues une institution, un motif de fierté et de discorde entre Bretons et Normands. L'âge d'or de ces régates, entre 1895 et 1914, voit naître les plus belles bisquines. Les courses ont lieu l'été entre Cancale et Granville, véritables compétitions où l'on ne se faisait pas de cadeaux.
Les bisquines ne sont pas mortes! C'est le petit port de Cancale qui a montré la voie, dès 1987, avec le lancement de la Cancalaise. Piqué au vif, Granville suit le mouvement. Trois ans plus tard la Granvillaise est mise à l'eau. La bretonne est noire, la normande est blanche. Toutes deux sont magnifiques, et régatent ensemble depuis 1990.