VCC - Vol Circulaire Contrôlé

[Raoul]

Je n’ai pas de plan du Crusader, mais voici le pli de titre de la boite de construction (Merci Gérard).





Au même titre que l’Olympus, ce modèle nous faisait rêver avec son aspect « semi-maquette » et sa « finition maquette ».
Depuis quelques années, l’appellation « traité maquette » est pompeusement attribuée aux avions Spontex pour peu qu’ils aient un faux air d’avion célèbre. J’allais commenter, mais non, je reste calme.
C’est avec de telles photos de couverture que nous achetions le MRA.
Sur deux numéros, des articles proposent plusieurs solutions de silencieux (le moteur visible n’est pas un Merco).





Même sur l’hélice, le logo « Précisia » est collé.

Ici un bloc de remplissage et de démarrage.




En plus de son magasin de vente (à Lyon), Roger Lauron gérait son entreprise uniquement consacrée au modélisme. Son atelier (ou plutôt son usine) de 900 mètres carrés fabriquait complétement les contenus de ses boîtes de construction. Le travail du balsa, les moulages, les tirages des plans, etc. y étaient assurés.

La partie entrepôt

[Raoul]

Voici quelques exemples de son catalogue Précisia de 1980 (une quarantaine de pages)

La couverture « Précisia, le Monde en miniature »




Quelques pages du catalogue:








Détail












Tout était si simple ! Trouver, débuter, se perfectionner, obtenir des conseils…car en plus du catalogue, sa boutique de modélisme distribuait beaucoup de marques (moteurs, carburants, etc.).

[Raoul]

Quelques résultats internationaux de Roger Lauron :
31ième Championnat du Monde Budapest (Budaörs) (Hongrie) en 1964 ;
35ième Championnat du Monde à Swinderby (Grande-Bretagne Angleterre) en 1966 ;
30ième Championnats du Monde à Helsinki (Finlande) en 1968 ;
25ième Championnats du Monde à Namur (Belgique) en 1970 ;
30ième Championnat du Monde Hradec Kralove (Tchécoslovaquie) du en 1974.

Dès les années 50, il a pratiqué le vol circulaire. Son Crusader ainsi que son Jaguar restent parmi ses avions les plus connus.
Autres catégories, hormis l’acrobatie auxquelles il s’est adonné : Vol libre, Maquettes, Team Racing (dans les 2 séries) et radiocommande.

Sa maquette du S.O. Bretagne




L’intercepteur Crusader de Vought se prête bien pour le maquettisme car son imposante entré d’air à l’avant permet de cacher un moteur en position inversée.
C’est un avion embarqué monomoteur à ailes hautes des années 1950. Il a la particularité de disposer d’ailes à incidence modifiable. En effet, en plus des volets d’atterrissage, les ailes pivotent de presque dix degrés pour augmenter l’incidence. Ainsi la vitesse d’appontage est considérablement réduite sans que le nez du fuselage ne bascule trop et ne diminue la visibilité du pilote.
On peut le confondre avec le Corsair du même constructeur (des années 1960). Ce dernier est encore plus trapu que le Crusader mais l’aile mobile a été abandonnée
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La fille de ma voisine, mademoiselle Raoulette, dont le surnom est « Roulette-de-Queue », me communique une information importante.
Les ronds-points qui sont inutiles ou bien dangereux seront interdits à la circulation automobile. Désormais, ils seront transformés et aménagés en pistes de vol circulaire.

[Polecat]

Tout ceci est fort complet, comme à l'habitude.
Concernant le Crusader, j'ai encore le bruit dans les oreilles de cet avion, de temps en temps ils venaient se poser à Garons quand c'était une base de l'aéronavale... (je me souviens d'un JPO dans les années 70 avec un Cruz qui est passé plein axe piste à une altitude qui devait se compter en quelques pieds, plein gaz... tout vibrait délicieusement...)
L'aile qui pouvait pivoter permettait non seulement de pouvoir garder une visibilité certaine au pilote lors des appontages mais aussi il me semble éviter qu'à forte incidence la tuyère ne vint frotter contre la surface d'envol...
De plus les bouts des ailes étaient relevables pour diminuer la place sur le pont et il me semble que quelques pilotes ont été catapultés en oubliant de déplier les ailes...

[Raoul]

Bonjour Polecat,
J'aurais bien aimé être à ta place pour voir et entendre des Crusader en vol.
Le vacarme ajoute au plaisir.
Ce que tu dis sur la tuyère est plausible car le fuselage de cet avion me fait penser à un long camion. Il devait avoir une grande capacité d'emport.
Le Corsaire est encore moins élégant selon moi.

[Raoul]

Bonjour, Namur encore et encore.
26/ Là je rencontre un problème de classement que je ne parviens pas à résoudre.
Mannal est classé 26ième avec 1565 points et Madsen 27ième avec 1565 points (additions des deux meilleurs vols.
Si je prends leurs résultats décimaux, voici leur bilan :





On constate que Madsen aurait dû se classer devant Mannal.
J’ai utilisé plusieurs sources différentes pour élucider cette incohérence (revues, photos de tableaux, tableaux manuscrits).
C’est donc un mystère pour moi.
Sachant cela, Voici James R. Mannal (régulièrement écrit « Mannall) dit « Jim ».
Il faisait partie de l’équipe britannique (avec Blake déjà vu et Reeves classé 38ième).
Il est de Lincoln et d’allure vraiment très british.





Il est surtout le circulariste d’UN avion à l’aspect très classique : le Nimrod.
Mais à Namur il volait avec un Crusader et Merco 35.
Comme vous le constatez, son Crusader n’a rien de commun avec celui de R. Lauron.





C’est vraisemblablement la onzième version du Crusader car il notait sur le fuselage son numéro de variante et non pas (comme souvent) son quantième construit.
Cette série commença en 1962 (il y eut un exemplaire à train tricycle et un autre mono roue avec stabilisateurs). Cet exemplaire a une verrière bulle contrairement aux premiers.

Ici la version de 1965





Trois Crusader en 1968.
Celui qui est posé sur son genou a les ailes et l’empennage protégés par des housses.





Sur le fuselage de cet avion « Lincoln », c’est la ville de Jim.




Il fabriqua même une version « Twin » de 2,7 kg et 1,93 m d’envergure !

[Raoul]

Quelques résultats internationaux.
24ième Critérium Europe Liège Bierset (Belgique) en 1965 ;
30ième Championnat du Monde à Swinderby (Grande-Bretagne Angleterre) en 1966 ;
32ième Championnats du Monde à Helsinki (Finlande) en 1968 ;
25ième Critérium d’Europe à Genk (Belgique) en 1969 ;
26ième Championnats du Monde à Namur (Belgique) en 1970 ;
17ième Championnat du Monde Helsinki (Finlande) en 1972 ;
19ième Championnat du Monde Hradec Kralove (Tchécoslovaquie) en 1974 ;
11ième Critérium d’Europe en 1975 ;
38ième Championnat du Monde à Utrecht (Pays-Bas) en 1976 ;
2ième à Bochum en 1976 ;
13ième Critérium d’Europe à Verviers en 1977.

En 1968, il commença sa série des Nimrod (de 1 à 7 au moins).
Dès le numéro 2, l’aile devient démontable. Parfois, les empennages le seront aussi.
Les ailes démontables ont permis à Jim de passer d’un numéro à l’autre en conservant un élément du précédent (exemple : changer l’aile entrainait un changement de numérotation).

Ici le plan Aero Modeller du Nimrod 5





Détail du plan
Notez les vis de démontage de l’aile ainsi que l’inclinaison du palonnier.





Autre détail du plan
Le guignol de flaps est inhabituel et astucieux.
Deux tubes horizontaux sont soudés sur la c.a.p.





Charnières
Deux c.a.p. en « U » pivotent à l’intérieur d’un même tube.

[Raoul]

Voici une suite presque complète des « Nimrod ». Elle commence en 1968.
A noter qu’il changea de numéro de licence entre ses Crusader et ses Nimrod.
Sur les ailes, seront toujours noté le numéro de la série, sur les fuselages le numéro de construction dans cette série.
Le « Nimrod 1 »
L’« Union Jack » bien visible figure sur tous ses modèles.
En rouge, l’avion de gauche se trouve le « Crusader 8 »
Son aile est rectangulaire. A partir du « Nimrod 2 », elles sont trapézoïdales.





Ces séries d’avions obéissent, selon moi, aux canons du classicisme pur comme le Super Master.

A partir de cette version, Mannal peint tous ses avions en 3 couleurs (dixit Jim).
Le « Nimrod 2 »





Le « Nimrod 3 »
Jim aura rapidement besoin d’un moteur plus puissant que le Merco 35.
Il le remplacera au profit d’un Super Tigre 46.





Encore le « Nimrod 3 » en 1972 à Helsinki.





Toujours le « Nimrod 3 ».





Le « Nimrod 4 ».





Encore le « Nimrod 4 » variante bi-dérives sans suites.





Le « Nimrod 5 »





Encore le « Nimrod 5 »





Le « Nimrod 6 » et son trophée, vainqueur du « Gold Trophy » en 1975.





Le « Nimrod 7 » en 1976 à Utrecht.
So british…





Encore le « Nimrod 7 » en 1977 à Verviers.





L’équipe britannique en 1975 à Verviers.





De gauche à droite
John Newnham (Shadoogie) / William Draper (Hurricane) / Jim Mannal (Nimrod 6)

Ici, un document d’histoire avec quelques fondamentaux dont Mc Farland, Sirotkin (décédé récemment) et Mannal.
https://www.youtube.com/watch?v=iS7WgZKH2Pg

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Avis aux mélomanes.
On a découvert dans le fonds de la bibliothèque de Cambridge une partition originale de Gerard Hoffnung. Ce document mythique était considéré comme perdu. Ce compositeur est notamment connu pour son célèbre « Concerto pour deux aspirateurs et orchestre » (ça c’est vrai).
Cette partition unique est intitulée « Concerto pour deux moteurs à glow et orchestre ».
Le chef d’orchestre envisageait une première représentation indoor à Berlin. Il avait prévu de distribuer des pastilles anti toux à chaque spectateur, mais pour des raisons de sécurité, ce lieu a été abandonné. Par conséquent, la première mondiale se tiendra à Glyndebourne.

[Philippe26]

Salut Raoul,

Je suis parti quelques jours et à mon retour un régal de photos toutes plus intéressantes et nouvelles pour moi....

Alors en vrac,

J'aime beaucoup la "caisse" de vol pompe à essence de Roger Lauron...

Pratiquement tous mes avions sont résumés dans une des pages de son catalogue, le Docile, le Jaguar, le Crusader et l'Olympus...

Très impressionné par le grand bi fuselage.... çà devait être impressionnant en vol !

Très intéressants posts !!! continue comme çà....

BRAVO !

Philippe

[Philippe26]

Et j'ai bien cherché à comprendre le soucis du classement..... sans comprendre...
Déjà pourquoi Madsen n'a -t-il pas contesté son classement ? s'est-il dit que 26 ième ou 27 ième cela n'était pas vraiment important ?
Philippe

[Raoul]

Bonjour,
Concernant le Twin de Mannal : il explique que cet avion n’a jamais été vu hors de Lincoln car il était impossible à transporter. De plus, il était impossible d’utiliser une piste de VCC car il volait avec un rayon de 100 pieds (ça fait beaucoup quand même).
Enfin, il devait certainement être embarrassé par cet avion car il s’en sépara chirurgicalement en utilisant ses deux moitiés pour construire le Crusader 4 et le Crusader 7.

[Raoul]

Je ne sais plus qui m'avait envoyé ce document.
Voici une photo qui montre le Crusader blanc et le Jaguar noir de Roger Lauron qui étaient encore comme neufs en 2017.

[Philippe26]

Salut Raoul,
Pour moi, il s'agit d'un compte rendu paru dans la revue officielle FFAM.
Gérard y décrivait la visite qu'il avait effectué il y a quelques années chez Roger Lauron, et il avait pris quelques photos de son garage atelier....
Philippe

[Philippe26]

Bonjour les amis, et surtout à Raoul,

Au fait, l'inclinaison du palonnier est un truc destiné à obtenir un débattement absolument égal (au poil de barbe près) aux flaps et aux volets de stabilo..... moi je ne saisis pas le truc (tout comme je n'ai jamais compris les flaps différentiels....), mais bon, il parait que le palonnier horizontal c'est pas parfait ! ? ! et qu'il faut l'incliner un poil.... moi pas comprendre, juste je répète ce que j'ai entendu et lu....

D'ailleurs le logiciel de calcul de Howard Rush permet de visualiser la différence en implémentant cette inclinaison et en visualisant les débattements ainsi obtenus.....

Je vous avais proposé ce logiciel en téléchargement il y a déjà quelques pages en arrière... et pour anecdote il y a une erreur (infime) dans les calculs, personne ne l'a vue jusqu'à il y a un mois où Howard a renvoyé à tous les destinataires qui le lui avait demandé, le logiciel corrigé... plus de deux ans pour voir une erreur ! cherchez l'erreur.....

Philippe

[Raoul]

Bonjour,
Cette histoire de palonnier incliné me laisse perplexe. J’ai beau chercher où se trouve le problème d’une translation améliorée ; je ne trouve pas.
Concernant les commandes différentielles, j’avais parcouru un Stunt News qui l’explique sur plusieurs pages. J’avais seulement regardé les illustrations. Pour comprendre, il faudrait que je me replonge dans les logarithmes. C’était utile et bien sympathique (vers 1970), mais revoir les « Log » puis les « log » ne me passionne pas encore. Je me souviens que nous nous reportions en permanence à une table de 100 pages, puis il fallait interpoler à la main. Aujourd’hui, c’est sans doute plus facile avec une calculette scientifique.
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J’apprends encore dans le « Clairon Vespéral » que le « Théâtre du Grand-Guignol » à Paris a terminé les répétitions de sa nouvelle pièce. Elle sera intitulée « Le Petit Palonnier Incliné ».

[Philippe26]

Salut Raoul,

Charles me conforte dans mon idée, il n'y a rien à comprendre, c'est de la sodomie de diptère.....(là c'est moi qui le dis)

Je ne vois pas, tu ne vois pas, lui non plus ne voit pas en quoi cela changerait les débattements.....

Bref, construire bien droit, bien parallèle, bien perpendiculaire selon les pièces et tout va bien.
Philippe

[Philippe26]

Salut les amis, et Raoul en particulier,

J'ai bien réfléchi à cette histoire de palonnier.... et j'ai beau me tordre les méninges, je ne vois aucune raison que cela soit bon (de l'incliner)....

J'ai fait de la géométrie descriptive en terminale, et j'y étais plutôt bon. visualiser un objet dans l'espace ne me pose pas de problème, tout comme lire une carte, j'avais un collègue qui n'y arrivait pas du tout.... j'avais fini par lui dire, imagine toi que tu es un oiseau qui survole la région,... mais bon, ce n'était pas du tout intuitif pour lui, bref, revenons à notre palonnier.

Ce que l'on doit obtenir, c'est que le palonnier tourne de façon symétrique, et entraine les deux guignols de façon identique.

Si le palonnier n'est pas parfaitement perpendiculaire au neutre par rapport à l'axe de symétrie du fuselage, on aura un poil de plus de montée que de descente. Et fatalement les flaps et les volets de stabilo ne seront pas poussés et tirés de façon symétrique.

Mais là encore, il faut que le guignol des flaps soit bien perpendiculaire au neutre par rapport à l'horizontale, ainsi que celui des volets de stab, et que la tige de commande soit bien dimensionnée afin de ne pas pousser plus qu'elle ne va tirer le guignol arrière.... c'est donc là que se trouve l'unique raison (selon moi) des petites différences que l'on observe dans les débattements d'un avion terminé.

Mais çà c'est l'idéal qui n'est jamais vraiment ce que l'on obtient, d'infimes erreurs de ci et de là font que deux avions construits ensemble ne donneront pas la même impression en vol.

Car à ces défauts géométriques s'ajoutent des petites différences de rectitude des nervures, du ponçage, des "côtes" dues à la tension de l'entoilage, aux petits défauts de surface de la peinture, etc, etc...

Bref donc pour moi un avion même Yatsenko, n'atteindra jamais la perfection tout comme une asymptote, il tend vers sans jamais l'atteindre.

Et c'est là qu'intervient le pilote (dans mon esprit), l'avion tourne mieux les droits que les inversés ? et bien insensiblement on donne l'ordre au piqué plus sec qu'au cabré ... quelques centimètres, millimètres ? mais on s'adapte. Merveilleuse machine que le corps humain, qui s'adapte en permanence...

Conclusion, je ne cherche plus, se sont des prises de tête chères à certains pays.... qui aiment bien décrire en trois quatre pages ce que nous expliquons en une seule.

Je me souviens de cours de plongée, où il leur fallait une page pour décrire la bonne façon de mettre une palme....(j'exagère à peine) et tout à l'avenant.... ils aiment délayer....différence de mentalité, d'éducation...

Un plongeur démineur de mes amis me l'avait confirmé, lors de la recherche d'une porte d'un avion militaire qui était tombée en méditerranée, et retrouvée au sonar par la marine française, la plongée de récupération avait été une opération conjointe marine française et de ce pays.

Tout un poëme.... du coup les français avaient remorqué la porte et laissé aux autres le soin de la sortir de l'eau pour les derniers mètres..... il fallait que les images montrent que c'était bien eux qui l'avait fait.... leurs check lists de pré-plongée étaient tellement longs qu'ils avaient usé la patience de nos plongeurs...

Philippe

[Raoul]

L’histoire du vol circulaire en direct avec un léger différé.
Namur du jeudi 20 août au lundi 24 août 1970.

27/ Classé vingt-septième Egon Briks Madsen de l’équipe danoise qui ne comportait que deux concurrents (l’autre étant Eskildsen).





Je n’ai pas réussi à trouver de photos de l’avion qu’il utilisait à Namur.
Il était muni d’un OS 35.

Une bande de joyeux drilles danois à Bruxelles (année ?) Madsen est à droite.





J’ai contacté plusieurs sites de circulaire danois pour en savoir davantage sur Madsen. La seule réponse que j’ai reçue est celle-ci :
« Egon Briks Madsen has left our Planet for sewerell years ago ».
Il nous a quittés en 2015.
« What a Wonderful World » de Louis Armstrong accompagna son inhumation.
Une plaquette Old Timer « In memoriam » le montre ici en sénior avec un planeur. Il a été fidèle au vol libre toute sa vie.





De plus, Il créa un club de vol à voile qu’il aimait par-dessus tout.
A 80 ans, il était encore très alerte, au point qu’il vint en France en voiture pour piloter le planeur qu’il tractait dans une remorque (Young Timer donc).

Quelques résultats internationaux :
19ième Championnats du Monde à Helsinki (Finlande) en 1968 ;
17ième Critérium d’Europe à Genk (Belgique) en 1969 ;
27ième Championnats du Monde à Namur (Belgique) en 1970.

[Raoul]

Sur le Net, on ne trouve que des informations sur de petits modèles pour moteur 2,5 cc dont il semblait très friand (avec les planeurs de vol libre).
Comme je n’ai pas grand-chose à me mettre sous la dent, voici quelques petits modèles de circulaire bien sympathiques dont Egon Briks Madsen est l’auteur.
Il ne faut pas les oublier.
Les boites de construction étaient produites par « Dansk Modelfly Industri ».





L’« Acrobat » (1955) 0,51 m d’envergure pour moteur 0,8 cc.













L’« Artist » (dès 1958) 0,84 m d’envergure pour moteur 2,5 cc.

[Raoul]

Le « Kip » (1960) pour moteur 2,5 cc au moins.

Plan original





Plan de 2020













Le « Puk » (1960) 1,14 m pour 2,5 cc au moins.

Plan original





Plan numérisé

[Raoul]

Le « Jocke» (1962) 0,94 m d’envergure pour moteur 2,5 cc.









Le « X3 » (1962) 0,94 m pour 2,5 cc.

Plan original





Plan 2020

[Raoul]

L’« Aristocrat » ou « Aristokrat » (1964) 1 m d’envergure pour moteur 2,5 cc au moins.













Si tous ces plans ont été actualisés et réédités en 2020, c’est qu’il y a de la demande.
J’ignore si de nouvelles boites sont en vente. Bien sûr, nous sommes à des parsecs des caisses bois Yatsenko...

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Je ne sais plus qui a écrit (donc sans guillemets).
--- L’information suivante est véridique dans ses moindres détails, à moins qu’une affreuse erreur n’ait tout faussé depuis le début ---

Voici mon information :

« J’ai appris que sur nos territoires (expression à la mode), nous disposions généreusement de 39019 pistes de vol circulaire ».
Cette information nous met fugacement en joie.
Je rectifie l’erreur malencontreuse : elle ne concerne pas le chiffre mais l’objet.
Il s’agit plus précisément du nombre de terrains de foutbal.

[Philippe26]

Salut Raoul,

Et bien !!! moi çà me va tous ces potentiels terrains de jeu..... Foutbal, c'est la nouvelle orthographe..... tout fout le camp mon bon monsieur.....

Philippe

[Raoul]

Bonjour,
Namur 1970 suite.
Rassurez-vous, il ne reste plus que 17 concurrents.





28/ Classé vingt-huitième : Axel Kaminski de l’équipe de l’ex Allemagne de l’Ouest (avec Klaus Seeger et Rudi Kessels)





Voici son avion de Namur : le « Bloody Hell » équipé d’un Fox 35





Ici au décollage

[Raoul]

Quelques résultats internationaux :

19ième Championnat du Monde à Kiev (URSS) Ukraine en 1962 ;
20ième Championnat du Monde Budapest (Budaörs) (Hongrie) en 1964 ;
12ième Critérium Europe Liège Bierset (Belgique) en 1965 ;
25ième Championnat du Monde à Swinderby (Grande-Bretagne Angleterre) en 1966 ;
9ième Critérium d’Europe à Liège-Bierset en 1967 ;
26ième Championnats du Monde à Helsinki (Finlande) en 1968 ;
18ième Critérium d’Europe à Genk (Belgique) en 1969 ;
28ième Championnats du Monde à Namur (Belgique) en 1970.

Son avion est à ses pieds (Namur)





En 1964 à Budapest




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Au classement numéro 17, j’avais expliqué que l’avion de Geza Egervary se nommait « Marionette » car il le comparait aux marionnettes qui sont contrôlées par des fils comme les avions commandés par des câbles.

Petite tranche de vie relatée dans « Le Clairon Vespéral ».
Monsieur Gontran, le voisin de ma voisine Raoulle, est un passionné. Il est devenu très habile à force de construire complètement ses modèles. Limes, cutters, ciseaux, colle, soie, acier, carbone… sont ses amis pour façonner patiemment ses jolies modèles. Pour être efficace le résultat doit imiter au mieux le réel. Les ailes ne souffrent aucune erreur, comme le reste d’ailleurs, mais il répète souvent que le soin apporté à la fabrication des ailes est primordial. En effet, en respectant l’échelle et les détails, il est parfois difficile de garantir les qualités de vol.
J’ai utilisé le présent, mais j’aurais dû choisir l’imparfait.
Donc, mademoiselle Raoulle, qui exerce le doux métier d’ « influenceuse », est parvenue à le convaincre de s’affranchir de toutes ses heures de travail fastidieuses. Elle lui a suggéré d’acheter des modèles tout prêts nommés « Ready to fly ». De plus, elle lui a conseillé de remplacer cette liaison captive au profit d’un contrôle radiocommandées. Un nouveau récepteur miniaturisé à l’extrême trouvera sa place à l’intérieur du modèle ajouté à un moteur et une batterie qui iront bien.
Et Hop : un émetteur très seyant simulera un collier d’un bel effet.
L'arthrose de son poignet sera ménagée et il fera des envieux !
Que de fatigues en moins ! Il doit vivre avec son temps.
Il a suivi les conseils et semble heureux. Pourtant, la nostalgie le gagne parfois. Mais il résiste et il parvient à chasser ses souvenirs moisis.

Mademoiselle Raoulle tente maintenant de lui faire franchir une nouvelle étape.
Encore des fatigues en moins ! Il doit vivre avec l’avenir.
Il devrait commander ce loisir avec la voix l’aide d’un Chromecast. Ainsi, confortablement installé dans son fauteuil, il pourrait « caster » en prononçant une seule phrase. Ainsi, la fermeture de ses volets, l’allumage de sa chaîne de sport préférée et SURTOUT le vol de ses modèles se déclencheraient sans peine. Il pourrait même « fenêtrer » son écran pour surveiller son modèle qui virevolte.
On lui a expliqué que dorénavant sa vie serait fascinante, heureuse et singulièrement paisible.

Bon, j’ai essayé de tromper le lecteur car monsieur Gontran pratiquait la spectaculaire discipline de la « pêche à la mouche » dans un petit ruisseau et il fabriquait lui-même ses leurres…
Moralité :
Je crains qu’il ne voie plus jamais le soleil et qu’il ne se transforme en endive.

[Philippe26]

Bonjour Raoul,

Deux petites réflexions..... plus que 17 ? Ah ! là je suis vraiment rassuré..... (second degré).

Son avion nommé Bloody Hell .... si j'osais, je dirais que c'est une sorte d'action de résistance dans une Allemagne de l'Ouest occupée par les américains, qui devaient parfois prononcer cette insulte .... Manifestation sans doute puérile.

à rapprocher du film passé il y a deux jours sur Arte, dénonçant les tests médicaux effectués sur des patients (cobayes irait mieux) de l'ex Allemagne de l'Est sans les informer des risques, contre d'énormes sommes payées par des labos étrangers (Allemagne de l'ouest entre-autre) qui allaient directement bien sûr..... dans les caisses de l'état... et sans doute quelques poches.... mais là je suis médisant.

A rapprocher du livre de ce dessinateur échappé de Corée du Nord intitulé : Nous vivons au Paradis. (slogan gouvernemental rabâché sur les ondes Nord Coréennes....)

Philippe

[Raoul]

Merci Philippe pour ces informations.
Encore une diffusion que j'ai ratée.

[Raoul]

La suite du classement.
29/ Classé vingt-neuvième, le très sympathique, mais peu connu : Béla Cetti.
Il était le troisième sélectionné de l’équipe hongroise.
Il était originaire de la ville de Györ (voir son adresse sur le plan).









De gauche à droite : Czetti / Egervary / Maznik

Je n’ai malheureusement trouvé que deux résultats internationaux pour ce circulariste.

29ième Championnats du Monde à Namur (Belgique) en 1970 ;
10ième Critérium d’Europe à Pecs (Hongrie) en 1971.

Au deux précédents Championnats du Monde (1966 à Swinderby et 1968 à Helsinki), l’équipe hongroise était représentée par Geza Egervary / Gabor Maznik / Tibi (ou Tibor) Vellai.
Pour le Championnats suivant (Namur 1970) et le Critérium qui suivit (Pecs 1971), Vellai fut remplacé par Czetti.
Grace à cette nouvelle équipe, la Hongrie fut classée première par équipes à Pecs en acrobatie.

[Raoul]

Voici ce classement par pays (à Pecs).





Podium Pecs 1971




Béla Czetti est celui que l’on voit le moins bien (au milieu entre Egervary et Maznik).
A droite l’équipe italienne.
L’équipe Tchèque (à gauche) fut mécontente de n’obtenir que la médaille d’argent au détriment du classement inattendu de la Hongrie.

A Namur, la Hongrie obtint seulement la septième place par équipes en acrobatie.
Voici ce classement par pays





Je n’ai plus de photos de son avion. C’est comme les livres, il ne faut jamais prêter des photos auxquelles on tient, elles deviennent perdues ou bien elles sont rendues en mauvais état !
Son avion bi-dérives était propulsé à l’aide d’un Moki 40.
L’aile est démontable comme celui de Maznik (et sans doute aussi celui d’Egervary)





Détail du fuselage




Détail du cartouche




J’ai retrouvé récemment une des enveloppes dans lesquelles il m’envoyait des plans à notre retour de Namur.





Je n’ai pas masqué son adresse car il l’a notée auparavant au stylo bleu sur le plan.
Son avion a été conçu par le déjà nommé Tibor Vellai.

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Voici deux fables qui s’articulent sur le même thème.
Vers 1960, un brave homme arpentait les rues de Chartres en permanence (aujourd’hui le mot « clochard » serait trop clivant). Il remplissait un sac du fruit de ce qu’il ramassait au sol. Non il n’était pas un précurseur écoresponsable du tri sélectif. Non, il ne récupérait pas les mégots. Ce qui l’intéressait, c’était les papiers de bonbons ! Le plus souvent ces emballages de bonbons étaient dorés. Mes camarades et moi en avions conclu qu’il était devenu riche en vendant l’or qu’il récupérait ainsi. Nous étions jeunes et crédules.
Maintenant, amis modélistes, ne jetez plus vos glows usagées. Le filament qui assure le fonctionnement de vos moteurs est en platine (*). En effet, le platine est un catalyseur à chaud de l’alcool méthylique et sans catalyse pas d’explosions.
Devenez donc riche en récupérant tous vos filaments. A plus de 20 000 euros le kilo de platine, vous assurerez vos vieux jours.
J’espère que je conserverai cette naïveté pendant de longues années...
(*) J’ignore si le filament est en platine pur, en alliage de platine, ou bien en un métal plaqué de platine.

[Philippe26]

Ah ! Raoul !
Prêter des livres qui ne reviennent pas. .....
Dans ma bibliothèque j'ai posé un tableau sur lequel je note le nom des emprunteurs. ....Malgré cela il m'est arrivé de ne pas récupérer mon bien....
L'emprunteur ne se rappelant pas son emprunt. .....là on ne peut plus rien faire.
Philippe