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raduga
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MessagePosté le: 25/10/2022 18:02    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir Christian,
celui que j'ai c'est le seul que j'ai vu. A mon avis très peu d'exemplaires ont été produit. Le Webra GLOW STAR (page 48 ) également sur roulements devait être meilleur marché. Sinon ce n'est pas un M21 mais un M19. L'erreur faite dans la présentation a été corrigée dans un des numéros suivants. Il me semble qu'à cette date la cylindrée maxi en compétition était encore de 3,5cc.

Michel,
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raduga
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MessagePosté le: 26/10/2022 08:24    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,
Pour ce nouveau rendez-vous mensuel je vais vous présenter les TAIFUN STANDARD. Ce sont parmi les tous premiers TAIFUN. Ils sont aussi appelés Rennmotor soit moteur de course en français.
Hans HÖRNLEIN est né en Allemagne à Rauenstein le 2 novembre 1917. Très vite il s’est passionné pour l’aéromodélisme. Egalement attiré par la mécanique, il ne manquait de détailler les moteurs qu’il voyait sur les terrains. Cela a orienté sa carrière professionnelle puisqu’il décide de devenir constructeur de moteurs. En 1948 il s’installe à Sukl et fonde BHK. La gamme comprend trois moteurs diésels de 2, 2,5 et 4,8cc de cylindrée. Ils sont réalisés à partir d’un lot de pièces racheté à Bernhard Hellmuth KRATZSCH, un constructeur qui a débuté son activité dans les années 30. Au début des années 50 il décide de quitter l’Allemagne de l’est pour celle de l’ouest. C’est ainsi qu’il s’installe le 15 septembre 1951 à Vöhringen. La production redémarre mais il se rend rapidement compte que ses moteurs dont la conception date de plusieurs années sont maintenant totalement dépassés face à la nouvelle concurrence qu’ils rencontrent. Il décide de repartir à zéro et lance sa nouvelle marque : TAIFUN (typhon en allemand). Il travaille d’arrache-pied et pas moins de 5 moteurs sont présentés en 1952. Bien que de conception très proche, ils s’adressent à une clientèle variée. Trois sont destinés au modélisme de loisir : le JUNIOR (0,98cc), le RECORD (1,5cc), le BLITZ (2,5cc) et deux à l’attention des modélistes cherchant la performance et adeptes des compétitions : les STANDARD 2,5 et 3,5cc, les sujets du jour. Ils sont identiques et seule la cylindrée moulée sur le côté droit du carter, moteur vu de face, permet de les différencier. Si avec la culasse fixée par 3 vis sur le carter ils ont un air de famille avec le reste de la gamme, ici le vilebrequin qui est en acier trempé et rectifié tourne sur 2 roulements car comme le rappelle le constructeur dans ses publicités, ce sont des moteurs de courses. Le cylindre est en acier au chrome nickel tandis que la bielle est en dural forgé. L’admission des gaz frais se fait par un transfert circulaire sur 360° situé sur le haut du carter. L’évacuation des gaz brulés se fait par 3 lumières taillées symétriquement sur la périphérie du cylindre. Dans l’optique d’une production en grande série, le carter est moulé sous pression. Cela permet aussi une belle finition. Peter CHINN dans le MODEL AIRCRAFT de janvier 1954 dira d’ailleurs que c’est l’un des meilleurs moulages qu’il a vu chez un constructeur européen. Avec une puissance de 0,24 cv à 14 000 tr/mn et un poids de 160 grs pour le 2,5cc et 0,32 cv à 13 000 tr/mn et 175 grs, ils bénéficient d’un bon rapport poids puissance. Ces performances associées à une belle qualité de fabrication que l’on retrouve d’ailleurs sur le reste de la gamme font qu’ils sont remarqués par la célèbre firme GRAUPNER qui décide de les inclure dans son catalogue. C’est le début d’une longue coopération entre les deux sociétés puisqu’elle va durer jusqu’en 1973, année où TAIFUN cesse ses activités. Même si les moteurs rencontrent un certain succès, en 1955, face à la concurrence Hans HÖRNLEIN doit se remettre à l’ouvrage. Le TORNADO (page 21) succède au 2,5cc mais le 3,5cc n’est pas remplacé car le marché n’est plus jugé suffisant maintenant. Ces deux « moteur de course » auront rencontré un certain succès puisque la production va être d’environ 20 000 exemplaires pour le 2,5cc et approcher les 15 000 exemplaires pour le 3,5cc. En 1953, Hans HÖRLEIN va en dériver deux nouveaux moteurs avec l’admission par disque rotatif à l’arrière du carter, le METEOR de 2,5cc de cylindrée et le SUPER de 3,5cc de cylindrée.




Publicité des moteurs BHK après l'installation en R.F.A. Tiré du livre d'Holger MENRAD: deutsche modellmotoren.



Tiré du livre d'Holger MENRAD: deutsche modellmotoren.




Publicité Graupner.Tiré du livre d'Holger MENRAD: deutsche modellmotoren.










Le 2,5cc. Le cône de grande dimension est creux pour limiter le poids. A noter le pointeau dirigé vers l'arrière pour éloigner les doigts du plan de rotation de l'hélice.
Si vous êtes passionné par les TAIFUN, j’ai présenté le HOBBY page 10, l’HURRIKAN page 16, le ZYKLON page 27 et le SPRINT page 32.

A bientôt,
Michel


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MessagePosté le: 02/11/2022 11:47    Sujet du message: Répondre en citant

Super comme d'habitude cette présentation Michel !
Alors hier, férié, j'avais un peu de temps et suis allé regarder tes pages précédentes indiquées en bas d'article : c'est sûr qu'à la lecture de tout cela je vais me former rapidement !
Et en baguenaudant un peu, qu'est-ce que je lis ? Que tu n'ouvres ces braves moteurs que si impératif besoin de le faire ! C'était il y a déjà pas mal d'années il est vrai mais j'aurai plutôt pensé qu'au contraire tu démontais tout quasi chaque fois... Il y a donc un vrai risque de vouloir opérer à coeur ouvert ces vieux moteurs ?



Tiphilou
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MessagePosté le: 03/11/2022 09:22    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour,
A démonter un moteur il a toujours des risques. Pas forcément de casser des pièces mais simplement de les déformer comme les vis ou bien les ailettes de culasse par exemple. Pour connaître tous les détails internes je préfère consulter mes revues ou bien aller sur le net. Pour tous démontages il faut les bons outils, clés et surtout tournevis (empreinte phillips).
Voilà comment j'opère pour nettoyer mes moteurs. Si le moteur n'est pas bloqué je démonte ce qui est possible facilement: bougie, carbu/gicleur et si possible le bouchon de carter. Ensuite nettoyage de l'extérieur à l'alcool à 90° avec une vieille brosse à dent et un morceau de bois dur que je taille comme un tournevis plat.Si le moteur est bloqué, je monte une vieille hélice et je chauffe le moteur dans un four électrique. Je préfère le four au décapeur thermique car la chauffe est plus uniforme et on maîtrise mieux la température. je commence vers 80° et je monte progressivement la température jusqu'a j'arrive à faire tourner l'hélice. Ensuite j'injecte de l'alcool tout en tournant l'hélice jusqu'à ce que la rotation soit totalement libre. pour finir j'injecte de l'huile fine. Deux remarques: Si le moteur est bloqué et que le cylindre se visse dans le carter, ne pas tenter de devisser, la bielle ne le supporterais pas. et pareil pour la culasse, chauffer avant de tenter de la dévisser pour ne pas risquer de marquer irrémédiablement les ailettes. Même si l'alcool à 90° ne donne pas toujours un résultat parfait je trouve que l'aluminium n'est pas altéré comme avec l'emploi de produits décapants. pour la même raison je n'aime pas le sablage ou le microbillage qui s'il donne un aspect neuf dénature l'aspect originel.

Michel
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MessagePosté le: 08/11/2022 17:09    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,
petit retour sur l'ALLOUCHERY 3cc que je vous ai présenté à la page 54 avec un document qui m'avait échappé. C'est un extrait d'une notice de présentation qui a été publié dans la revue DECOLLAGE n°28 du 27 septembre 1946. Il y a toutes les cotes du 3cc ainsi que celles des autres modéles en productions. A noter comme souvent à l'époque que si le diamètre de l'hélice est précisé, le pas lui ne l'est pas.





Michel
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raduga
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MessagePosté le: 15/11/2022 10:54    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour à tous,

voici une publicité intéressante que j'ai vu il n'y a pas longtemps:





Ne vous précipitez pas dans votre magasin favori pour acheter ce 150 000 BEE. Cette publicité date de 1954, elle est parue dans le MODEL AIRCRAFT du mois d'avril. 150 000 vendus en moins de 6 ans, un résultat qui a du laisser pantois nos constructeurs nationaux mais pas seulement à mon avis.

Michel
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MessagePosté le: 15/11/2022 11:10    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Michel !
Un de mes moteurs favoris !
J'en possède pas mal, en voici quelques uns:



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raduga
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MessagePosté le: 16/11/2022 17:16    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Brian,

quelle belle famille nombreuse! C'est sure qu'avec plus de 300 000 moteurs produits si on ajoute le BEE mk2, il y a eu des évolutions.

Michel
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MessagePosté le: 16/11/2022 19:43    Sujet du message: Répondre en citant

14 c'est même de la famille nombreuse je dirai !

Alors pour ma part j'ai une question concernant les Ohlsson 23. J'en ai un, numéro 2844 gravé au dos, avec un logo gravé O (pour Ohlsson surement) et non pas O&R (pour Ohlsson & Rice) comme plutôt vu sur le net. Je n'ai pas trouvé d'info sur la diffusion par Ohlsson seul de ce moteur avant son association avec Rice... Ca donne une indication sur sa date de fabrication ?








Tiphilou
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MessagePosté le: 16/11/2022 21:17    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, il s'agit d'un Ohlsson 23 des premières années.
Détail marrant: ce que vous prenez pour un "O" est en réalité le point de soudure qui joint le cylindre au carter...
Concernant le numéro de série, sur les premiers modèles (1938-40), le numéro est "inversé". Est-ce le cas ?
Après, je possède un des premiers "23" (et tous les modèles suivants, je pense), mais je n'ai pas encore pris de photo. Je pourrais éventuellement me faire violence...

Edit: Pour info, à part le 60 "Custom", aucun modèle "side port" (19, 23 ou 60) n'est marqué "O&R". Le "O&R" n'apparait que sur les modèles "carbu avant" (1948-52).


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MessagePosté le: 16/11/2022 21:46    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Brian de ta rapide réponse.
Oui il faut en effet retourner le moteur culasse en bas pour lire le numéro, bien caché par le réservoir d'ailleurs.
Un point de soudure ? Comment ça au juste, à cet endroit-là ? Il y a le même à l'arrière...





Tiphilou
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MessagePosté le: 16/11/2022 21:55    Sujet du message: Répondre en citant

Si, il y a un point de soudure devant, et un autre derrière - Simple !
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MessagePosté le: 16/11/2022 22:17    Sujet du message: Répondre en citant

En réalité je ne me rends pas du tout compte de comment sont fabriquées ces pièces ! Et du coup ne comprends pas ce que vous évoquez par point de soudure car à cet endroit-là il ne m'apparaît pas y avoir quoi que ce soit à à souder !


Tiphilou
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MessagePosté le: 16/11/2022 22:40    Sujet du message: Répondre en citant

OK. Les ailettes qu'on voit en haut sont usinées en une seule pièce avec le cylindre, qui descend à l'intérieure du carter, avec passage (transfert) dans le carter et des lumières usinées dans le cylindre.
Il faut donc rendre le cylindre solidaire avec le carter. Comme vous voyez, il n'y a aucune vis d'assemblage ni rien comme ça, et ce sont ces deux points de soudure qui rend le carter (à l'extérieur) solidaire avec le cylindre (à l'intérieur).
Je dois avoir des dessins "explosés" qui le montrent clairement, mais ça sera demain !
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MessagePosté le: 17/11/2022 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que l'absence complète de vis ne m'avait pas interpelé moi ! Or il faut bien que ça tienne en effet ...
Ah ben c'est sûr que je suis encore bien loin d'avoir l'oeil aiguisé dans ce domaine... D'où l'intérêt pour moi de lire ce forum d'ailleurs.
Merci des explications en tout cas Brian.



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MessagePosté le: 17/11/2022 19:44    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai fouillé dans mes Ohlsson et il se trouve que j'en ai deux comme le votre. Il s'agit bien du premier modèle de 1938.
Cependant, le votre est même un peu plus ancien que les miens (de quelques jours !).
Je posterai une photo d'ici peu, ils sont pratiquement neufs.
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outremanchot
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MessagePosté le: 18/11/2022 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

On ne sait jamais tout dans cette passion de moteurs anciens.
En cherchant bien, j'ai découvert que mes moteurs sont, en fait, le 2ème modèle d'Ohlsson 23, de 1939. Photo ci-dessous.
En revanche, je pense que le vôtre est vraiment le premier modèle de 1938 (les photos ne sont pas très claires).
J'observe aussi que le vôtre a une bougie française (pouaahhh !), ce qui serait considérée comme une rareté au niveau international.
Pour info, jusqu'à l'arrivée des moteurs japonais sur le marché international (env. 1960), l'Ohlsson (puis O&R) 23 était le moteur le plus vendu au monde.



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MessagePosté le: 18/11/2022 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour à tous,
en complément sur les OHLSSON, quelques infos sur leurs importations en France avant la guerre 39/45. Elles n'ont pas repris par la suite.
A la suite du succès rencontré par le BROWN JUNIOR qui était distribué en exclusivité par la société MERCIER et en l'absence de production nationale fiable, plusieurs magasins se sont tournés vers d'autres constructeurs américains. C'est le cas de STAB qui a passé des accords avec OHLSSON (STAB ne va commercialiser son premier moteur, le 2,27cc qu'au milieu de l'année 1941). Il va y avoir le GOLD SEAL au début de 1938 et le 23 à la fin de cette même année. La déclaration de la guerre va mettre un terme à cette coopération. Ces OHLSSON distribué par STAB sont reconnaissables car il y a frappé dessus: importé des états unis d'amériques. C'est situé sur le fond du carter pour le GOLD SEAL et sur une des deux pattes de fixation pour le .23.







Extrait du catalogue STAB 1938. Il n'y a que le GOLD SEAL. a noter que les mesures U.S sont mal maîtrisées car la cylindrée est de 9,17cc. il en est de même avec le .23 dans la publicité ci dessous.




Extrait de la publicité parue dans le M.R.A n°25 du mois de novembre 1938




le GOLD SEAL




le .23

Michel


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MessagePosté le: 18/11/2022 18:12    Sujet du message: Répondre en citant

Michel Merci !
Evidemment, j'ignorais tout ça !
Note quand même que le moteur montré dans l'illustration Stab n'est pas un Gold Seal, mais un "Miniature" de 1937.
C'est lequel qui est "poinçonné" dans tes photos ?







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MessagePosté le: 18/11/2022 18:50    Sujet du message: Répondre en citant

Oui le mien est bien marqué importé des états unis d'amériques sur une patte de fixation. Je referai des photos, meilleures et à la lumière du jour.

Et toujours récupéré de la même personne décédée j'ai un Stab 2.27 aussi. Là pas de problème d'identification, c'est écrit sur sa boîte ! J'en ferai des photos aussi.



Tiphilou
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MessagePosté le: 18/11/2022 19:14    Sujet du message: Répondre en citant

Je vois que le numéro sur le moteur de Michel a le préfix M.
Je pense qu'il s'agit probablement d'un Gold Seal, comme ma 2ème photo, et pas comme celui de l'illustration Stab.
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MessagePosté le: 18/11/2022 19:28    Sujet du message: Répondre en citant

c'est bien un GOLD SEAL. je vais mettre des photos en debut de semaine avec le.23
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MessagePosté le: 20/11/2022 11:56    Sujet du message: Répondre en citant

Alors, mes photos refaites de mon Ohlsson 23 comme promis :








Chose étonnante j'ai aussi une petite malfaçon sur la gravure de cette mention "importé des états unis d'amérique", mais pas la même que celle sur la photo de Michel ! La tremblotte, un stagiaire ?
Je ne remets pas la photo du numéro 2844...

Et voici une page que j'ai trouvée instructive aussi sur ce moteur, avec notamment dedans un lien vers une biographie pdf d'Irwin Ohlsson : https://www.modelaviation.com/venerable-ohlsson-23
800000 vendus indiqués quand même !



Tiphilou
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MessagePosté le: 21/11/2022 18:43    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,
voici les photos de mon GOLD SEAL et du .23. Le .23, le n° de série 840 porte les stigmates d'une carrière mouvementée. Sur le GOLD SEAL l'échappement et le réservoir sont des reproductions.














Michel
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MessagePosté le: 25/11/2022 19:03    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,
Aujourd’hui, sous les feux de la rampe, le 1,25cc de Prosper ALLOUCHERY, sa plus grande réussite commerciale. C’est le troisième moteur à auto-allumage français à être commercialisé après les MICRON 5cc et 10cc d’André GLADIEUX.

La genèse du 1,25 cc est une hypothèse de ma part car je n’ai pas trouvé de documents avant le début de 1945 mais elle me semble assez plausible. Au printemps de l’année 1944, quelques mois après le début de la production en série de son premier moteur, le 5,7cc à allumage électrique, Prosper ALLOUCHERY va pouvoir se consacrer au développement d’un second moteur. Il a eu l’occasion à plusieurs reprises de voir sur les terrains parisiens un moteur très innovant, le MICRON 5cc à auto-allumage. A la fois séduit par la simplicité de la mise en œuvre car plus besoin de bobine, condensateur et pile sources de pannes et impressionné par les performances, ce MICRON à la puissance des 10cc à allumage électrique habituellement utilisés, il se dit que son futur moteur doit employer cette nouvelle technologie. Pour ne pas être en concurrence avec André GLADIEUX, Prosper ALLOUCHERY s’oriente vers la conception d’un moteur d’environ 1,5cc de cylindrée qui serait une bonne alternative aux AIRPLAN 2,6cc, L.C 3cc, POLYMECANIQUE 2cc, et STAB 2,27, tous à allumage électrique. Ce choix est d’autant plus judicieux que dans le contexte économique du moment ces petites cylindrées sont les plus nombreuses sur les terrains de vols, ce qui laisse entrevoir de bonnes perspectives de ventes. Ayant eu probablement l’occasion de lire le n° 68 de février 1944 du M.R.A où il y un plan en coupe coté du DYNO de 2cc (premier auto-allumage produit réellement en série) et peut être l’opportunité d’en avoir un entre les mains pour l’étudier, il ne lui reste plus qu’à se lancer dans l’étude de son nouveau moteur. Dans son travail il s’est peut être également aidé des plans du MANCINI M20E, un moteur italien de 3,68cc, publiés simultanément dans l’Air pour les Jeunes n°99 du mois de juin 1944 et dans le M.R.A n° 71 du mois de mai 1944. Les premiers essais vont avoir lieu au début de l’été mais Ils vont être perturbés par la reprise des combats en France à partir du 6 juin. Même si progressivement ils diminuent sur le sol national, la vie de tous les jours s’est plutôt détériorée. Pour ce qui concerne notre loisir, les deux principales revues modélistes, l’Air pour les Jeunes et le M.R.A. dont les parutions se sont arrêtées au mois d’aout ne vont réapparaitre dans les kiosques qu’au mois de janvier 1945. Une embellie tout de même par rapport à la période de l’occupation, les aérodromes sont maintenant de nouveaux accessibles aux modélistes. C’est donc dans ce contexte que les premiers exemplaires de séries vont faires leurs apparitions entre la fin de l’automne et le début de l’hiver 1944/45. Rares sont les modélistes qui vont apprendre la sortie de ce nouveau moteur. Est-ce à la suite de la fin du contrat qui le liait avec le magasin LES BELLES MAQUETTES ou bien un désaccord entre les deux parties, toujours est-il que maintenant Prosper ALLOUCHERY va lui-même assurer la commercialisation de ces moteurs. Heureusement pour notre constructeur, Jean GUILLEMARD, modéliste réputé et également pigiste au magazine LES AILES a eu entre ses mains un 1,25cc et a été séduit. Il va en faire une présentation dans le numéro des AILES daté du 3 février 1945. Cela et le fait qu’il n’a pas de concurrents vont assurer au 1,25cc un certain succès. Succès confirmé lors du premier concours de motomodéles organisé par le M.A.C.P le 15 avril suivant sur le terrain de CHELLES dans la région parisienne. Sur les dix premiers concurrents classés, trois utilisaient des 1,25cc. Ce concours marque aussi la suprématie des moteurs à auto-allumages. Sur les 24 participants, seulement 6 utilisaient encore des moteurs à allumage électrique. Les ventes se développent et l’on parle de plus en plus de l’ECLAIR 1,25cc sur les terrains, Cette désignation de la part des modélistes vient du fait que la seule marque que l’on trouve sur le moteur c’est un éclair symbole du constructeur sur la face avant du carter. Au Grand Prix des motomodéles organisé par le M.R.A le 16 septembre sur le terrain de Chelles c’est le moteur présent en plus grand nombre. Sur les 41 modélistes classés (60 inscrits) 14 avaient des 1,25cc, 8 des MICRON 5cc et 5 des MICRON 2,8cc. Je pense que c’est au cours de cette période que les premières modifications interviennent. Le plateau d’hélice perd les 2 ergots bloquant en rotation l’hélice et son entrainement par le vilebrequin est maintenant assuré par un carré en remplacement d’un axe le traversant. Ce succès commercial améliorant sensiblement les finances de l’entreprise, Prosper ALLOUCHERY fait paraitre sa première publicité dans le numéro de septembre du M.R.A. Cette réussite va immanquablement donner des idées à la concurrence. STAB en modifiant son 2,27cc à allumage électrique propose à la fin de l’été lui aussi un 1,25 cc à auto-allumage. Probablement à la même période, mais je n’ai rien trouvé pour le confirmer, le magasin M.R.S présente lui aussi son 1,25cc à auto-allumage. Je ne connais pas le constructeur de ce moteur qui est une copie de celui de Prosper ALLOUCHERY. Les dimensions du cylindre, du piston, de la bielle et du vilebrequin sont identiques. La grosse différence étant le carter qui est moulé au lieu d’être usiné. Si ce dernier va connaitre une brève et discrète carrière, il va en être autrement du premier qui va rester longtemps au catalogue de son constructeur. Devant cette nouvelle situation, et pour éviter toute confusion à l’avenir dans l’esprit des modélistes et ne pas perdre son avantage, Prosper ALLOUCHERY réagit dès le mois d’octobre en inscrivant « ALLOUCHERY mdle déposé vincennes » au-dessus de l’éclair et en modifiant ses publicités. En 1946, le 1,25cc continue de surfer sur la plus haute marche des podiums. Il est premier au championnat de France motomodéle ainsi qu’au Grand Prix motomodéle du M.R.A. Mais surtout il l’est également chez nos voisins anglais à Eaton-Bray. Cette même année est lancée le modèle « maquette » avec un palier avant allongé pour faciliter l’installation sous un capot. Au début de l’hiver il est également disponible avec le vilebrequin tournant dans un roulement, ce qui selon le constructeur augmente le régime de rotation maximum de 500 tr/mn. C’est le deuxième moteur français à être muni d’un roulement après le MARQUET M5 (page 13). Au mois de février 1947, une cuve en plastique remplace le réservoir en tôle et le tube d’admission est maintenant moulé. Il forme également le haut du réservoir. C’est probablement à ce moment que le pointeau ¼ de tour est abandonné au profit d’un pointeau aiguille qui se visse. Dans les concours on retrouve toujours régulièrement le 1,25 cc sur la plus haute marche du podium, le fait le plus marquant de l’année étant la victoire de Jacques MORRISSET à EATON-BRAY avec un 1,25cc à roulement. Par la suite le carter va subir des petites évolutions dans la forme. Il en est de même pour la culasse qui perd la butée qui limitait la course de la vis de réglage de la compression. Enfin le plateau d’hélice est maintenant en aluminium alors que jusqu’à présent il était en acier. En 1948 le 1,25cc glane encore de places de podium, la plus importante est le fait de LEBRUN qui devient champion de France motomodéles. Mais malgré ces succès la situation financière de l’entreprise reste précaire. Après un bon début les ventes se tassent et les autres modèles de la gamme : le 0,7cc, le SUPER 4 et le 5cc à allumage électrique ne percent pas car la concurrence est vive entre les constructeurs. Comme autre facteur il faut ajouter une vie de tous les jours qui ne s’améliore que lentement, les derniers tickets de rationnements ne seront supprimés qu’à la fin de 1949. Prosper ALLOUCHERY doit se résoudre à ne plus faire paraitre de publicité à partir du printemps 1949. Cette année marque aussi le déclin du 1,25cc qui poursuit maintenant une carrière discrète. En 1951 est présenté une version pour le modélisme naval avec une culasse à circulation d’eau. C’est probablement lorsque le constructeur se relance en 1955 avec plusieurs nouveaux moteurs que le 1,25cc qui reste au catalogue subit un nouveau lifting. Les publicités reprennent et on le trouve également dans le catalogue MODELAVIA. Mais ce sursaut est de courte durée. Il faut ensuite attendre 1965 pour en entendre parler de nouveau lorsque Serge ALLOUCHERY en propose une évolution modernisée au côté de sa nouvelle gamme de moteurs. Le changement principal porte sur la culasse qui maintenant se visse sur le cylindre. Fait nouveau également, une version avec variation possible du régime moteur pour les adeptes du vol R.C est proposée. Selon Serge ALLOUCHERY le régime varie en grande souplesse de 1 800 à 6 500 tr/mn. Mais ce nouveau retour n’est pas un succès et dès l'été 1967 la production s'arrête définitivement. A noter que son concurrent direct et presque du début, le STAB 1,25 cc va lui rester au catalogue de son constructeur jusqu'au début des années 70.




La première publicité que j'ai trouvée. Elle est parue dans le M.R.A n°82 du mois de septembre 1945




Le nom d'ALLOUCHERY est maintenant sur les moteurs, Publicité dans le M.R.A n°83 d'octobre 1945




Lancement de la version avec roulement et palier long pour les maquettes et bien sûr les palmarès. M.R.A n° 101 d'avril 1947.




D'autres palmarés. M.R.A n°107 novembre/décembre 1947.




Déménagement à Fontenay sous Bois au printemps de 1948. Revue L'AIR de janvier 1949




Lancement de la version "marine". M.R.B n°42 de septembre/octobre 1951.




Une rare publicité des années 50. l'entreprise qui a du mal à survivre s'appuie toujours sur le 1,25cc. M.R.A n° 161 de novembre 1952.







STAB pour proposer avec un minimum de risques un auto-allumage "marin" met dans son catalogue le 1,25cc "marin" mais Prosper ALLOUCHERY a bien négocié car figure également au catalogue la version "aéro" le concurent direct du 1,25 cc "maison" vendu lui aussi 4000,00 frs. La demande a été trés faible car dés l'année suivante les ALLOUCHERY ne sont plus au catalogue. Catalogue STAB 1953.




catalogue 1955 du magasin MODELAVIA. Seul le 0,7cc et le 1,25cc ont été conservé au côté de la nouvelle génération de moteur. A noter que maintenant la version "marine" du 1,25cc a un réservoir en tole.




Une rare publicité de la fin des années 50. l'entreprise s'appuie encore sur la renommée du 1,25cc. M.R.B n°91 de novembre/décembre 1959.







Du premier au dernier. En haut dessin publié dans le journal LES AILES n°994 du 3 février 1945 et en bas document constructeur de 1965.






Les résultats des essais effectués au laboratoire Eiffel publié dans le M.R.A n°88 de mars 1946.




Les dimensions, extrait de la brochure constructeur. Revue DECOLLAGE n°28 du 27 septembre 1946.










La premiére version. la course du piston est de 16mm et son diamétre est de 10mm. le constructeur donne un poids de 120g avec l'hélice et 105g sans. Carburant: 1/3 pétrole, 1/3 huile, 1/3 ether.




Le pointeau 1/4 de tour.




Le nom du constructeur figure maintenant sur les moteurs.




Le modèle avec roulement à gauche. Adoption d'une cuve de réservoir en plastique. A noter que le cone ne serre pas à serrer l'hélice, il est creux et cache l'écrou de serrage de l'hélice.




cette version, probablement vers la fin des années 40. la principale modification concerne la culasse qui n'a plus la butée limitant la course de la vis de réglage du contre piston. La mention "brevete S.G.D.G" a disparu. En 1950, face au STAB 1,25cc tariifé 2900,00 frs il est vendu 3600,00 frs sans le roulement et 3900,00 avec. Cela n'a pas surement pas facilité les ventes.






l'évolution du début des années 50 je pense. A noter que malgré le changement d'adresse la mention "vincennes" figure toujours. Il en est de même entre 1965 et 1967. je pense que c'est par soucis d'économie que la matrice n'a pas été refaite.

Michel


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MessagePosté le: 25/11/2022 19:48    Sujet du message: Répondre en citant

Michel Merci !
Une remarque, là où tu dis "Modèle avec roulement à droite", sur mon écran il me semble que le modèle avec roulement est à gauche.
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MessagePosté le: 25/11/2022 19:58    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir Brian,
bien vu, je corrige.

Michel
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MessagePosté le: 30/11/2022 00:19    Sujet du message: Répondre en citant

Super encore oui. Et avec la remise dans le contexte comme d'hab !

Alors l'évocation du Stab 2.27 me fait penser au mien dont j'avais promis des photos :














Tiphilou
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MessagePosté le: 30/11/2022 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,
un joli STAB 2,27cc que voilà. En plus avec sa boîte et l'étiquette d'accompagnement. J'ai un faible pour les STAB. Voici sa notice:














Michel
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MessagePosté le: 01/12/2022 08:57    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai l'hélice tripales et le cône montrés sur la notice, ici montés sur le diesel.


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